Quand un jeune homme de 19 ans a été porté disparu au début de l'été à Toronto, sa mère, une répartitrice du service de police à London, en Ontario, a su rapidement quoi faire.

Elle est allée sur Facebook. Les sites Internet de réseautage sont de plus en plus utilisés comme outil complémentaire aux enquêtes policières sur les personnes portées disparues.

La Missing Children Society of Canada, installée à Calgary, a indiqué ne pas inciter les parents à faire usage de Facebook, mais a dit constater qu'il s'agit d'un des premiers réflexes de plusieurs familles.

La porte-parole Marilyne Aalhus a noté que beaucoup d'adolescents ont un réseau très vaste d'amis sur Facebook.

Les pages dédiées à des personnes portées disparues sont légions sur Facebook, mais parmi les tristes récits de proches jamais retrouvés se trouvent des histoires porteuses d'espoir.

La mère de 42 ans, Deanna Rawn, résidante de London, s'est inscrite sur Facebook après que son fils William, déménagé à Toronto pour ses études, eut cessé de répondre aux appels téléphoniques et aux courriels.

En premier lieu, la femme a indiqué sur son profil qu'elle était inquiète et appellerait la police si elle n'avait pas bientôt de nouvelles de son fils.

Puis, quelques heures plus tard, Mme Rawn a publié sur Facebook l'équivalent d'une affiche signalant une disparition. Vingt-six minutes plus tard, son fils répondait.

Le jeune homme avait quitté Toronto pour chercher du travail sans en informer sa famille. Il voulait s'installer et «retomber sur ses pieds» avant d'avertir quiconque, selon ce qu'a indiqué sa mère.

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Photo: PC

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