Un registre créé aux Etats-Unis par le Conseil électronique vert (GEC) et accessible depuis lundi au niveau international sur internet, se propose d'évaluer l'impact des ordinateurs et écrans sur l'environnement.

L'Outil d'évaluation écologique des produits électroniques (EPEAT, pour «Electronic Product Environmental Assessment Tool») note ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et écrans en fonction de leur caractère «vert». Lancé aux Etats-Unis en 2006, ce registre est désormais accessible gratuitement dans 40 pays sur le site epeat.net.

«Avant, on pouvait tomber amoureux d'un ordinateur portable du registre, puis s'apercevoir qu'il n'était pas en vente dans son pays», souligne Jeff Omelchuck, directeur de l'EPEAT.

«Désormais, les répertoires montrent les produits disponibles dans chaque pays et les caractéristiques environnementales spécifiques à ce pays», a-t-il ajouté.

Les listes ont été adaptées aux marchés électroniques européens, ainsi qu'à ceux du Canada, de la Chine, du Japon, ou encore du Mexique.

Les appareils notés par l'EPEAT se voient décerner une médaille de bronze, argent ou or. Les critères d'évaluation ont été fixés notamment par les fabricants d'électronique, des associations écologistes, des organismes de protection de la santé, des consommateurs et des spécialistes du recyclage.

Environ 60 milliards de dollars de transactions dans le domaine électronique seraient effectuées en fonction des notes attribuées par l'EPEAT.

La ville californienne de San Francisco exige ainsi que les ordinateurs qu'elle achète aient été médaillés d'or par l'organisme.

L'EPEAT, qui dépend de l'organisation non gouvernementale GEC, est financé par la somme que les fabricants payent pour y faire figurer leurs produits.

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