Le site de socialisation MySpace, filiale du groupe américain News Corporation, a annoncé mardi qu'il allait entreprendre une restructuration de ses activités à l'international, prévoyant la fermeture d'au moins quatre antennes et la disparition de 300 emplois en-dehors des Etats-Unis.

«Le plan de restructuration, (...) qui s'appliquera à toutes nos divisions, réduira les effectifs de MySpace à l'international à environ 150 employés contre 450 actuellement, et entraînera la fermeture d'au moins quatre bureaux situés à l'étranger», a indiqué la société dans un communiqué.Ce plan, qui vise à «concentrer les effectifs sur un plus petit nombre de territoires», fera de Berlin, Londres et Sydney des «plateformes régionales prédominantes» pour les activités du groupe.

Par ailleurs, la situation de ses bureaux en Argentine, au Brésil, au Canada, en France, en Inde, en Italie, au Mexique, en Russie, en Suède et en Espagne, sera examinée en vue de leur possible restructuration, a ajouté MySpace, qui a précisé que ses antennes en Chine et au Japon n'étaient pas concernées.

«Il apparaît clairement que sur les marchés internationaux, comme aux Etats-Unis, les effectifs de MySpace sont devenus trop importants et pesants pour être conservés dans les conditions économiques actuelles», a commenté le directeur général de la société, Owen Van Natta, cité dans le communiqué.

La moitié des 130 millions d'utilisateurs que revendique MySpace sont situés en-dehors des Etats-Unis.

Soumis à une forte concurrence, notamment celle de son rival Facebook, le site de socialisation, qui appartient via New Corporation au magnat Rupert Murdoch, avait annoncé le 16 juin qu'il allait supprimer près du tiers du total de ses effectifs, soit quelque 500 employés.

Ces changements interviennent moins de deux mois après l'arrivée aux commandes d'une nouvelle direction, à la suite de l'éviction des cofondateurs, des professionnels du marketing qui avaient lancé MySpace en 2003.