Un nouveau projet de loi aux États-unis pourrait envoyer les cyberintimidateurs en prison. Si la loi est acceptée, ceux qui sont également appelés des trolls pourraient se voir imposer des amendes sévères et être envoyés derrière les barreaux.

Les trolls sont de plus en plus nombreux sur le web et cherchent à créer une polémique en provoquant les participants à l'intérieur d'un espace de discussion su internet. Ils insultent, provoquent et intimident les internautes en tentant d'encourager la dispute.Introduit par la démocrate Linda Sanchez en avril dernier, le projet de loi HR 1966 est aussi nommé le Megan Meier Cyberbullying Prevention Act. en l'honneur d'une victime qui s'est suicidée après avoir subit de la cyberintimidation via le site de MySpace.

Le projet HR 1966 est supporté par 14 autres membres du congrès et stipule que tout individu qui intimide via des moyens électroniques peut être passible d'une amende ou de deux ans de prison.

Selon un article d'Arts Technica, plusieurs personnes critiquent déjà le projet de loi dont l'écriture seraient trop vague et pourrait brimer la liberté d'expression sur le web. La définition de l'intimidation via l'utilisation d'appareils électronique ne serait pas énoncée de façon claire et des spécialistes du droit craignent que trop de gens soit accusés pour des gestes qu'ils posent au quotidien.

Un des objectifs du projet de loi est d'éviter les abus sur les nombreux forums sur l'internet.

Dans une entrevue au Huffigton Post, Linda Sanchez affirme que le congrès n'a aucunement l'intention de censurer la liberté d'expression avec ce projet de loi. «Cette loi serait plutôt utilisée comme un outil permettant au juge et aux jurés d'obtenir une preuve lors d'un procès pour cyberintimidation.»

La véritable question est donc de savoir quelle sera la limite à ne pas franchir lors de l'écriture de commentaires sur l'internet et via message texte...