Le marché publicitaire aux États-Unis a tourné au ralenti en 2007, avec 0,6% de hausse, plombé par une chute dans les quotidiens. Seul Internet a gardé une croissance rapide (+18,9%).

Le marché publicitaire aux États-Unis a tourné au ralenti en 2007, avec 0,6% de hausse, plombé par une chute dans les quotidiens. Seul Internet a gardé une croissance rapide (+18,9%).

C'est un net ralentissement par rapport à la hausse de 4,6% de 2006, année où les dépenses sur Internet avaient bondi de 35%, a indiqué le cabinet Nielsen lundi.

Les seuls médias qui ont bénéficié l'an dernier d'une hausse de leurs recettes publicitaires ont été les magazines nationaux (+7,6%), l'affichage extérieur (+7,2%) - en forte hausse pour la 5e année consécutive -, les suppléments dominicaux nationaux (+4,9%), les chaînes nationales du câble (+2,2%) et les chaînes en espagnol (+1,5%).

En revanche, la presse quotidienne a connu une année noire: les quotidiens nationaux, les plus délaissés par les annonceurs, ont subi une baisse de 7,7% de leurs revenus publicitaires et les quotidiens locaux de 7,5%.

Les suppléments du dimanche locaux ont eux aussi enregistré une baisse (-4,9%) ainsi que les magazines professionnels (-4%) et les magazines locaux (-1,7%).

Les télévisions ont également souffert, avec une baisse de 1,5% pour les réseaux nationaux et de 2,6% à 5,1% pour les chaînes locales, tout comme les réseaux de radios nationaux (-3,9%).

Le marché publicitaire des États-Unis dans son ensemble a d'ailleurs beaucoup moins bien résisté que celui des autres régions, puisque la hausse est de 12,1% en Asie-Pacifique et de près de 5% en Europe/Moyen-Orient.

Et si les quotidiens connaissent une baisse de leurs revenus publicitaires année après année aux États-Unis, dans les autres pays ils gardent une tendance positive.