Bien qu'elle trouve «tout à fait justifiée» la réaction des gens de Marsoui pour accélérer l'accessibilité à Internet haute vitesse, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, donne son appui à une solution qui, de son propre aveu, prendra au moins 18 mois avant de se déployer.

Bien qu'elle trouve «tout à fait justifiée» la réaction des gens de Marsoui pour accélérer l'accessibilité à Internet haute vitesse, la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, donne son appui à une solution qui, de son propre aveu, prendra au moins 18 mois avant de se déployer.

Cette solution consiste en un projet qui sera déposé d'ici la fin de janvier par le Réseau collectif de fibre optique de la Gaspésie et la Conférence régionale des élus (CRE).

Il comprendra un volet pour étendre la téléphonie cellulaire dans les zones inaccessibles, moyennant de 9 à 13 millions $.

La ministre donne la priorité à l'Internet haute vitesse.

Il y a une semaine, les élus de Marsoui ont fait la manchette en révélant qu'ils avaient acheté deux antennes dans le but de redéployer par la technologie Wi-Fi l'Internet haute vitesse entrant au bureau municipal par la fibre optique du Réseau collectif, qui dessert ainsi tous les bureaux municipaux, toutes les bibliothèques et les écoles de la Gaspésie.

Le coup de force projeté par Marsoui court-circuite toutefois une entente avec le Réseau collectif. Les élus du village ont toutefois décidé de suspendre leur initiative d'ici la fin du mois, pour jauger la bonne volonté du Réseau collectif.

Les gens de Marsoui évaluent aussi une autre solution à l'image de ce qui survient à Nouvelle, où la municipalité ajoute un serveur et achète davantage de bande passante.

Hier, Nathalie Normandeau a rappelé qu'entre la solution de 10 millions $ du Réseau collectif et celle de Nouvelle, «nous aurons un choix à faire»!

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