Les renseignements personnels mis sur Internet peuvent être utilisés par d'autres personnes, dans d'autres contextes, explique Pierre Trudel, professeur à la faculté de droit de l'Université de Montréal et spécialisé en droit du cyberespace.

Les renseignements personnels mis sur Internet peuvent être utilisés par d'autres personnes, dans d'autres contextes, explique Pierre Trudel, professeur à la faculté de droit de l'Université de Montréal et spécialisé en droit du cyberespace.

«L'information que l'on met en ligne risque fort de nous échapper, dit-il. Il est assez illusoire de penser qu'on peut garder le contrôle là-dessus.»

Un truc pour ne pas tomber dans le panneau: quand on met une information en ligne, toujours se demander si on est prêt à la partager avec un million de personnes.

«Qu'un million de personnes sachent que quelqu'un est allé à la pêche ce week-end, ce n'est pas nécessairement mauvais. Mais qu'un million de personnes sachent que quelqu'un avait trop bu en fin de semaine et qu'il était couché par terre en vomissant, c'est peut-être plus délicat», ajoute Michel Leblanc, spécialiste en marketing internet.

En juin dernier, Privacy International a publié les résultats d'une étude sur les compagnies de l'internet et le respect de la vie privée. Les entreprises ont été classées selon un code de couleurs allant du noir au vert.

> Google: noir - surveillance complète du consommateur et hostile à la vie privée des utilisateurs.

> Facebook: rouge - menaces à la vie privée importantes et étendues.

> YouTube: orange - défaillances sérieuses dans le respect de la vie privée.

> LinkedIn et MySpace: jaune - deux sociétés généralement conscientes du droit à la vie privée, mais qui souffrent de défaillances notables.

> Wikipédia: turquoise - généralement consciente du droit à la vie privée, mais doit s'améliorer.

> Aucune entreprise n'a reçu la note verte - respect de la vie privée et contribution à améliorer les pratiques.

(Source: Protégez-vous)