Bell affirme que la plupart des fournisseurs d'accès à Internet contrôlent la circulation sur leur réseau pour assurer que ceux qui échangent des fichiers sur les réseaux P2P ne pénalisent pas les autres clients.

Bell affirme que la plupart des fournisseurs d'accès à Internet contrôlent la circulation sur leur réseau pour assurer que ceux qui échangent des fichiers sur les réseaux P2P ne pénalisent pas les autres clients.

Technaute a vérifié ces dires auprès de quelques entreprises.

Chez Vidéotron, on admet qu'on flirte avec l'idée, mais que rien n'a encore été décidé. Des tests ont récemment été menés auprès d'environ 10 000 des 900 000 abonnés.

«On a fait ces tests uniquement sur le logiciel BitTorrent, dit Isabelle Dessureault, porte-parole de Vidéotron. On a réparti le trafic, donc les clients n'ont peut-être pas vu d'impact.»

Aucune décision n'a été prise quant à ce qu'il sera fait chez Vidéotron pour gérer la «forte pression exercée sur le réseau» par les échanges P2P qui, selon l'entreprise, posent problème à toute une industrie.

«Si on prend un polaroïd de ce que font nos clients, on constate que le 5% d'entre eux qui utilise les réseaux BitTorrent occupe une très large partie de la bande passante», dit Isabelle Dessureault.

Directeur du fournisseur AEI Intenet, Denis Verreault confirme que c'est une minorité d'usagers qui «abuse». Mais le fournisseur d'accès dit qu'il n'a pas l'intention de limiter le trafic généré par les réseaux P2P.

«On n'a jamais mis de restrictions chez AEI. S'il y a de l'abus, on va prendre le temps de dialoguer», dit-il. Les clients qui refusent de diminuer une consommation de bande passante jugée abusive voient leur compte fermé.

Interrogé par Technaute pour savoir quelles mesures étaient mises en place sur son réseau, Rogers a fourni par courriel une réponse plutôt laconique.

«Afin d'assurer une vitesse rapide et constante à l'ensemble de nos abonnés, nous utilisons des équipements qui sont standards dans l'industrie afin de gérer la bande passante. Nous ne faisons toutefois aucun commentaire sur les méthodes de gestion de notre réseau.»

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