Le deuxième opérateur de télécommunications japonais, KDDI, a annoncé mardi avoir conçu une technologie capable de reconnaître automatiquement les vidéos de professionnels et d'amateurs sur les sites de partage, facilitant ainsi la protection des droits d'auteur.

Le deuxième opérateur de télécommunications japonais, KDDI, a annoncé mardi avoir conçu une technologie capable de reconnaître automatiquement les vidéos de professionnels et d'amateurs sur les sites de partage, facilitant ainsi la protection des droits d'auteur.

KDDI a affirmé avoir mis au point un logiciel qui sait différencier les séquences filmées par des vrais vidéastes et celles émanant de citoyens lambda, avec un taux de réussite de 98%.

«Entre des vidéos de pros et d'amateurs, il existe des différences repérables de prise de vue, de réalisation, de qualité, de choix matériel, de son ou encore de montage qui se remarquent», a expliqué KDDI.

«À l'instar d'un humain, notre technologie sait repérer et analyser ces éléments pour déduire l'origine d'un contenu», a-t-il ajouté.

«Grâce à ce système, le tri entre les deux types de contenus peut être effectué automatiquement, ce qui permet d'éliminer ensuite rapidement des sites de partage comme YouTube des vidéos protégées, sans mobiliser un régiment de personnes», a détaillé KDDI.

Par ailleurs, contrairement à d'autres dispositifs de protection, avec la technologie de KDDI, «l'enregistrement préalable des ayant-droits et contenus dans une base de données de référence n'est pas nécessaire pour détecter les mises en ligne hors-la-loi».

Cette technologie peut, selon KDDI, être intégrée dans les serveurs des sites de partage de contenus et passer en revue les vidéos postées.

Les fournisseurs de plates-formes de vidéos comme YouTube (groupe Google) ou «Yahoo! Videocast» sont souvent accusées par les ayant-droits de ne pas agir assez promptement pour effacer de leurs sites des vidéos protégées postées par des internautes sans autorisation.