L'Iran a levé lundi l'interdiction de l'accès internet au moteur de recherche Google et à son service de courrier électronique Gmail, quelques heures après l'avoir proscrit, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur, a rapporté lundi l'agence semi-officielle Fars.

L'Iran a levé lundi l'interdiction de l'accès internet au moteur de recherche Google et à son service de courrier électronique Gmail, quelques heures après l'avoir proscrit, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur, a rapporté lundi l'agence semi-officielle Fars.

«En raison d'une erreur, le site Google a été filtré hier soir (dimanche soir) mais l'erreur a été réparée et à l'heure actuelle le site Google et ses différents services, notamment Gmail, peuvent être utilisés», a déclaré un responsable de l'entreprise publique des technologies de communication à l'agence Fars.

Quelques heures plus tôt, l'hodjatolislam Hamid Shahriari, secrétaire du Conseil national d'information, avait affirmé que Google avait été filtré.

Les autorités iraniennes interdisent l'accès à des dizaines de milliers de sites politiques et pornographiques, mais aussi d'intérêt général, en imposant aux sociétés de service internet des programmes de filtrage de ces sites.

Ces programmes fonctionnant avec des mots-clés mais aussi des listes de sites prohibés interdisent aussi bien l'accès à des sites jugés sensibles par les autorités qu'à ceux beaucoup plus anodins contenant un mot-clé interdit.