Un site Internet de petites annonces devra divulguer à un cadre de la CSST l'identité d'une personne qui lui a pourri l'existence en plaçant à son insu des annonces alléguant qu'il cherchait à rencontrer des femmes et des hommes à des fins sexuelles.

Un site Internet de petites annonces devra divulguer à un cadre de la CSST l'identité d'une personne qui lui a pourri l'existence en plaçant à son insu des annonces alléguant qu'il cherchait à rencontrer des femmes et des hommes à des fins sexuelles.

L'homme, qu'on ne peut identifier, dit avoir reçu plus de 300 appels de femmes et d'hommes intéressés à le rencontrer, ce qui l'a empêché de travailler pendant plusieurs jours à la fin d'août.

Pour cette raison, lui et son employeur se sont adressés au tribunal pour forcer le site à tout mettre en oeuvre pour retracer la personne qui a placé l'annonce. La cour vient de leur donner raison.

Une des petites annonces le dépeignait comme «une belle femme légèrement grassette cherche amant de jour».

À la fin de chacune des annonces, le numéro de téléphone au bureau de l'homme était inscrit, ce qui est à l'origine de ses malheurs.

Il n'a aucune idée de la personne qui a pu lui faire le coup.