L'ONU a «pris des mesures» pour éviter que son site internet officiel soit de nouveau piraté comme cela a été le cas dimanche, a indiqué lundi Michèle Montas, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
L'ONU a «pris des mesures» pour éviter que son site internet officiel soit de nouveau piraté comme cela a été le cas dimanche, a indiqué lundi Michèle Montas, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
«Nous sommes très préoccupés par ce qui s'est passé, une intervention rapide a eu lieu pour éviter que notre système informatique soit endommagé et le département de l'Information (de l'ONU) travaille avec la division de la sécurité technologique pour éviter que cela se reproduise», a dit Mme Montas.
La porte-parole n'a pas détaillé les mesures en question.
Le site internet officiel des Nations unies avait été piraté dimanche matin par des adversaires de la politique américaine et israélienne au Proche-Orient, qui y avaient affiché une brève déclaration.
«Hey Israël et USA, ne tuez pas les enfants et d'autres personnes. Paix éternelle. Non à la guerre», affirmait cet appel placé dans la page du bureau du porte-parole du secrétaire général comportant plusieurs rubriques: déclarations, communiqués, conférences de presse.
Le message avait disparu du site dimanche vers 09h15 (13h15 GMT).
Mme Montas a affirmé que l'ONU ignorait d'où venaient cette attaque informatique et enquêtait. «Les messages étaient signés par trois pirates mais ils utilisaient des pseudonymes», a-t-elle dit.
Elle a également indiqué que pour l'instant, l'ONU considérait cette attaque comme «un canular, plutôt que comme un acte de cyber-terrorisme».
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