Les cyberattaques, qui mettent hors service les réseaux internet d'administrations ou d'entreprises, risquent à l'avenir de se multiplier a averti le secrétaire d'Etat adjoint américain John Negroponte dans une interview publiée vendredi par le Financial Times.

Les cyberattaques, qui mettent hors service les réseaux internet d'administrations ou d'entreprises, risquent à l'avenir de se multiplier a averti le secrétaire d'Etat adjoint américain John Negroponte dans une interview publiée vendredi par le Financial Times.

L'Estonie a appelé cette semaine ses alliés de l'Union européenne et de l'Otan à lutter plus fermement contre des cyberattaques attribuées aux autorités russes, qu'elle considère comme une nouvelle forme de terrorisme.

«Nous devons nous y préparer parce que cela devrait devenir un problème croissant dans le futur», a dit M. John Negroponte, qui s'exprimait depuis Bruxelles, cité par le quotidien des affaires et d'autres journaux européens.

Le cyberterrorisme va devenir un problème croissant «à mesure que ces technologies se répandent et que plus en plus d'acteurs seront impliqués dans les technologies de l'information», a relevé le responsable.

Les principaux sites estoniens ont été la cible d'attaques régulières créant d'importantes perturbations dans le pays, au plus fort d'une crise entre Moscou et Talinn provoquée par le transfert fin avril dans un cimetière militaire d'une statue de bronze, vu en Russie comme un symbole sacré des millions de morts soviétiques durant la Seconde guerre mondiale.

Les responsables estoniens, à commencer par le Premier ministre Andrus Ansip, ont mis en cause la Russie, après avoir découvert que certaines attaques provenaient de serveurs d'administrations russes et même des bureaux du président Vladimir Poutine.

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