Des libéraux ont décidé de répliquer aux attaques publicitaires des conservateurs par une série de vidéos à petit budget distribués sur le site Internet YouTube.

Des libéraux ont décidé de répliquer aux attaques publicitaires des conservateurs par une série de vidéos à petit budget distribués sur le site Internet YouTube.

Au lendemain du lancement d'une nouvelle publicité télévisée conservatrice attaquant Stéphane Dion, des partisans libéraux ont concocté des vidéos qui dénoncent les politiques des conservateurs et accusent le premier ministre Stephen Harper de ne pas tenir ses promesses.

Une d'entre elles, intitulée «The Price Is Right», fait entendre le thème musical du jeu télévisé du même nom et demande aux spectateurs: «Quel est le prix d'un gouvernement majoritaire?»

Les vidéos, qui ne sont pas officiellement endossés par le Parti libéral du Canada, ont été réalisés par des gens comme Jason Cherniak, qui gère le site Internet Liblogs.

M. Cherniak et d'autres libéraux font ce qu'ils peuvent pour appuyer Stéphane Dion, a-t-il indiqué.

«Le Parti libéral n'a peut-être pas assez d'argent pour en dépenser dans le cadre d'une campagne de publicité pré-électorale, mais cela n'empêchera pas les blogueurs libéraux de contre-attaquer», a indiqué M. Cherniak dans un communiqué.

«Nous avons toujours fait ce que nous pouvons pour appuyer Stéphane Dion sur Internet et ce vidéo (...) n'est que notre plus récente initiative.»

Les conservateurs ont dévoilé lundi une nouvelle publicité en français qui averti les Québécois que Stéphane Dion les priverait de l'argent de la péréquation accordé par le gouvernement fédéral dans son plus récent budget.

Les conservateurs ont aussi dévoilé lundi un local électoral élaboré comptant une centaine de bureaux et d'ordinateurs prêts à être utilisés. Malgré tout, le parti répète à qui veut bien l'entendre qu'il ne désire pas d'élections avant 2009.

Les libéraux ont qualifié le centre électoral, situé dans un quartier industriel d'Ottawa, d'«usine de peur», et ont dit qu'ils s'attendaient à ce que les conservateurs lancent une campagne d'épouvante.