Les candidats entrés dans la course qui désignera le futur président ou la future présidente des États-Unis apprennent à utiliser le Web...et à vivre avec.
Les candidats entrés dans la course qui désignera le futur président ou la future présidente des États-Unis apprennent à utiliser le Web...et à vivre avec.
«Bien que je ne puisse tous vous visiter dans vos salons, je peux essayer. Avec un peu d'aide des technologies modernes, je vais tenir des clavardages vidéos en direct dès lundi. Laissons la conversation commencer», dit Hillary Clinton dans une vidéo diffusée sur son site Internet le 20 janvier dernier.
C'est sur Internet que l'ancienne première dame des États-Unis a choisi de lancer sa propre campagne à la présidence.
Hillary Clinton aura toutefois appris rapidement que sur le Web, la «conversation» se fait dans les deux sens. Désormais, les internautes ont eux aussi un contrôle sur le message.
Une semaine seulement après son annonce, une vidéo montrant Hillary Clinton chantant l'hymne américain a fait surface sur YouTube. L'interprétation peu convaincante de l'aspirante présidente a été vue plus de 850 000 fois.
L'équipe de la candidate a toutefois décidé de ne pas répondre à cette vidéo, espérant ainsi que les médias passeraient l'affaire sous silence.
«La candidature de la sénatrice Clinton n'est pas basée sur son habileté à chanter. Nous n'y avons pas vu une menace», a dit au New York Times un de ses conseillers, Howard Wolfson.
N'empêche que le Web et les nouveaux sites de partage de vidéos viennent rappeler aux candidats que leur campagne électorale peut rapidement prendre une toute autre tournure.
Le candidat démocrate aux élections de 2004, Howard Dean, l'a appris à ses dépens, quand une vidéo le montrant s'emportant devant des militants de l'Iowa s'est rapidement propagée sous le nom du «Dean Scream».
Quant à John Edwards, candidat démocrate à la présidence pour 2008 qui a aussi annoncé officiellement sa candidature sur son site Internet, a lui aussi affaire ces jours-ci à une vidéo moins élogieuse qui circule sur le Web.
On le voit en train de se coiffer longuement avant une entrevue. À défaut de contrôler le Web, les candidats peuvent toujours tenter de dompter leur chevelure
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