Internet continue de bouleverser l'industrie de la presse écrite aux États-Unis, qui a licencié deux fois plus en 2006 par rapport à 2005, les lecteurs se fiant désormais au web pour s'informer.

Internet continue de bouleverser l'industrie de la presse écrite aux États-Unis, qui a licencié deux fois plus en 2006 par rapport à 2005, les lecteurs se fiant désormais au web pour s'informer.

Selon une étude du cabinet Challenger, Gray and Christmas basé à New York, la presse a éliminé 17 809 emplois en 2006, une hausse de 88% par rapport à 2005, où 9453 emplois avaient été supprimés.

Ces réductions d'emplois vont se poursuivre, assure le cabinet d'étude qui souligne que déjà pour le premier semestre de 2007, 2000 suppressions de postes ont été annoncées par les médias.

«Ces groupes de presse vont continuer de réduire leur masse salariale le temps de changer de stratégie pour se focaliser sur le média électronique», affirme John Challenger qui dirige Challenger, Gray and Christmas.

«La conjoncture sera difficile jusqu'à ce que les groupes trouvent le moyen de faire autant d'argent avec leurs services en ligne qu'ils en perdent sur leurs journaux», ajoute-il.

Les groupes de presse n'ont pas d'autre choix que d'être très fortement présents sur l'Internet au risque de «tomber dans l'oubli», ajoute le cabinet d'études, vue la croissance du nombre de sites et de blogues qui attisent la concurrence.

Une récente étude du centre de recherche Pew a montré que 43% d'Américains se tournaient chaque jour vers l'Internet pour lire les nouvelles tandis que 17% lisaient d'abord un journal national.