Le clip du numéro raté de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée, qui a complètement déraillé en direct dimanche soir, a refait surface sur le populaire site YouTube.com et a généré énormément de trafic.
Le clip du numéro raté de la famille Dion à On n'a pas toute la soirée, qui a complètement déraillé en direct dimanche soir, a refait surface sur le populaire site YouTube.com et a généré énormément de trafic.
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En début de soirée hier, la vidéo avait été visionnée plus de 5000 fois. Pourquoi? Ça faisait longtemps qu'un moment de télé avait provoqué un aussi gros malaise dans les chaumières et il a fallu que ça tombe sur les Dion, la famille chouchou des Québécois. Résumons, pour les téléspectateurs qui l'ont raté.
Dimanche soir, Éric Salvail a reçu Thérèse Tanguay-Dion, venue parler de sa biographie, La vie est un beau voyage, rédigée par Georges-Hébert Germain. Pour lui rendre hommage, ses 14 enfants, dont trois en direct de Las Vegas, soit Céline, Michel et Linda, ont été invités à chanter Il était une fois des gens heureux, la chanson des Plouffe composée par Stéphane Venne. Excellente idée de numéro hommage. Il devait être autour de 19h50.
Les premières notes de la chansons s'échappent et, postée dans l'escalier du studio, Denise Dion rate son signal d'entrée (un cue, en bon français). Elle regarde son micro, croit qu'il ne fonctionne pas, hoche la tête. Tour à tour, les autres Dion, qui devaient chacun interpréter un court extrait de la pièce, ont ensuite manqué leur départ, provoquant une cascade d'erreurs et de malaises. Le direct ne pardonne pas. Dans le cafouillis, on entend Maman Dion dire tout bas: «Son micro ne va pas bien.»
Heureusement, Éric Salvail a rapidement réagi, coupé le numéro, et demandé à ce que le clan Dion reprenne la chanson du début. «On va recommencer, Mme Dion. On est trop énervés. On applaudissait et on a manqué la note du début», a lancé l'animateur, qui n'a pas paru décontenancé. «Bien oui. Elle aussi, elle l'a manquée», a répliqué Thérèse Dion.
Prise deux, donc. Mais encore une fois, Denise Dion n'a pas entamé la chanson au bon endroit, ce qui a déclenché une deuxième confusion sur le plateau. Cette fois-ci, Claudette Dion, qui hochait la tête de dépit, a sauvé les meubles en ramenant toute la famille sur la bonne voie musicale.
Avant d'aller à la pause commerciale, on a bien vu la mine frustrée et dépitée du clan, qui semblait se demander ce qui venait de se produire. Claudette était celle dont le visage trahissait le plus son mécontentement.
«Ils étaient tous déçus et ils avaient tous le coeur gros. Denise a dit qu'elle ne s'entendait pas. Et elle avait le trac aussi. Une légère panique s'est donc installée. On considère que c'est un problème technique. Malgré tout, l'émission a été super chaleureuse. C'est exceptionnel que les 14 enfants soient réunis. Ça fait oublier l'incident malheureux», détaille la relationniste de Céline Dion, Francine Chaloult.
En répétition plus tôt dans la journée, le clan Dion avait pourtant réussi la chanson à six reprises. En direct, le stress a joué, confirme l'attachée de presse d'On n'a pas toute la soirée, Johanne Brunet. Selon elle, tous les micros fonctionnaient parfaitement. «Ce sont les risques du direct», ajoute Johanne Brunet.
Contrairement à MusiquePlus, qui a fait retirer la fameuse vidéo du sein dénudé de Lucie Laurier, TVA n'a pas forcé YouTube à enlever les clips d'Éric Salvail et de la famille Dion. «Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive. Il y a déjà beaucoup d'extraits d'Occupation double et du Coeur a ses raisons. Comme c'est le public qui alimente le site, on ne fera rien. Ça alimenterait l'affaire», soutient la porte-parole de TVA, Nicole Tardif.
Toujours sur YouTube, vous pouvez aussi visionner le numéro de l'humoriste Florence Foresti, qui a été retranché de la version québécoise d'On n'est pas couché, diffusée sur TV5. La comédienne y imite Céline Dion. Sa gestuelle exagérée ressemble à l'originale, mais elle devra retravailler son accent québécois, qui sonne très mal.
YouTube, racheté par Google le mois dernier pour 1,65 milliard de dollars US, vient d'être sacré «invention de l'année» par le magazine Time. D'ailleurs, à quand une version francophone et québécoise d'un site similaire? Nos entrepreneurs du multimédia dorment-ils au gaz?