Le verdict des analystes est impitoyable envers le site de partage de vidéos.

Le verdict des analystes est impitoyable envers le site de partage de vidéos.

Une étude réalisée par l'institut Forrester Research montre que l'avenir des sites qui proposent gratuitement des vidéos s'annonce sombre. Pourquoi? Tout simplement parce que si certains films sont réalisés par les internautes, dans la plupart des cas ils appartiennent à des éditeurs.

Du coup, les affaires touchant au droit d'auteur se multiplient et le flux des plaintes est loin de se tarir. Cela est vrai pour toutes les autres pages web qui ont copié le modèle économique du site. Pour Josh Bernoff et Ted Schadler analystes de Forrester cela ne fait aucun doute «YouTube va être attaqué en justice et perdre.»

«Les poursuites vont provoquer une réaction en chaîne», expliquent les deux analystes dans une note publiée sur un blogue. la conséquence directe pour le site Internet va être de retirer tous les contenus qu'ils proposent qui sont régis par les lois sur le droit d'auteur. Et d'après Forrester, cela concerne la majorité des vidéos proposées sur le site.

Une précédente étude menée par le cabinet IDC arrivait exactement à la même conclusion comme le souligne silicon.com moins d'une semaine après la publication d'IDC le fondateur de HDNet Mark Cuban déclarait «que seul un idiot achèterait YouTube».

Dans les deux documents, les analystes font la même comparaison expliquant que si YouTube devait s'expliquer devant la justice il perdrait l'affaire tout comme Napster en son temps.

Il faut dire que la défense de YouTube est très similaire à celle utilisée par la plate-forme de téléchargement. Le site argue du fait que la plupart des vidéos disponibles sur son site sont réalisées par les internautes. Seulement, il y a un hic, puisqu'il suffit de se rendre sur l'URL pour y trouver des contenus propriétaires, comme des émissions de télévision ou des clips.

La société qui compte tout de même pas moins de 16 millions de visiteurs par mois est, selon nos informations en train de créer une technologie pour identifier et bloquer les contenus pirates.

Pour les analystes les tentatives d'approche des éditeurs et les accords publicitaires signés notamment avec Warner Music ne sont pas suffisants pour mettre le site à l'abri de poursuites judiciaires.