La cybercriminalité (fraudes et autres délits sur Internet) a progressé de 11,8% au premier semestre 2006 au Japon pour atteindre un nombre record, a annoncé jeudi la police nationale.

La cybercriminalité (fraudes et autres délits sur Internet) a progressé de 11,8% au premier semestre 2006 au Japon pour atteindre un nombre record, a annoncé jeudi la police nationale.

De janvier à juin, 1802 cas de fraudes, piratages, diffusion de contenus à caractère pédophile et autres actions illégales via Internet ont été enregistrés.

Les cas les plus fréquents sont les fraudes, dont les neuf dixièmes sont liées aux ventes aux enchères en ligne.

Il s'agit le plus souvent de plaintes résultant de défaut de paiement ou de non-réception de la marchandise achetée. Elles ont augmenté de 9% à 733 cas.

Les accès non autorisés à des sites ou serveurs ont dans le même temps progressé de 22,8% à 265 cas.

Par ailleurs, 106 cas de tentatives de vente en ligne de produits contrefaits ont été mis en évidence, soit un doublement sur un an.

Les autorités ont également noté une augmentation de 18,2% des affaires de pédophilie ou de délits à caractère sexuel impliquant des mineurs qui se sont élevés à 169 cas entre janvier et juin.

Face à cette recrudescence des fraudes sur les ventes en ligne, une trentaine de sociétés parmi lesquelles des banques, des commerçants, ainsi que la Poste, vont mettre en place à partir d'août un système de vente sécurisé avec «tiers de confiance» (par exemple, une banque), qui sert d'intermédiaire pour l'envoi des marchandises et pour le paiement.