Selon une étude menée par Pouey International et Telecom Italia, le haut débit a la confiance des dirigeants. Mais ces entreprises en font encore un usage limité.

Selon une étude menée par Pouey International et Telecom Italia, le haut débit a la confiance des dirigeants. Mais ces entreprises en font encore un usage limité.

Le haut débit fait désormais partie du paysage des petites et moyennes entreprises françaises. Selon une étude menée par Pouey International et Telecom Italia auprès de 599 PME/PMI, 96,7% de ces entreprises ont accès à l'Internet rapide, contre 94,6% il y a un an.

52,3% de ces entreprises connectées disposent d'un seul accès, 22,5% de 2 à 5 accès et 25,2% en ont plus de six.

Aujourd'hui, Internet n'est plus l'exclusivité des dirigeants. 51,8% des entreprises sondées et équipées d'Internet offrent à l'ensemble de leurs salariés un accès direct contre 44,7% en 2005. Ce taux monte à 69,3% pour les sociétés de services.

Les problématiques de mobilité commencent également à devenir stratégiques. 27,4% des entreprises interrogées ont mis en place des solutions de connectivité pour permettre à leurs employés de travailler en dehors de la société. Parmi ces entreprises, 73,8% disposent d'une connexion Internet à domicile type ADSL et 50% d'une connexion mobile type GPRS/Edge, certaines pouvant disposer des deux connexions.

Pour autant, si l'usage du haut débit est entré dans les habitudes PME, son usage est encore limité. Si 64,1% des entreprises interrogées ont un site web vitrine, seulement 9,8% disposent d'une plate-forme de commerce en ligne (16,6% pour les sociétés de commerce).

Par ailleurs, seulement 18% des entreprises ont déployé des applications métiers en ligne (gérées en majorité en interne) même si 42,6% d'entre elles disposent d'un intranet.

Et 20,2% des entreprises connectées en haut débit déclarent n'avoir aucune des applications citées (site web vitrine, site intranet, site extranet, site de vente en ligne ou application métier).

Concernant les télécoms, 89,5% des entreprises interrogées sont équipées d'un central téléphonique (Autocom ou PABX) et que plus de la moitié (52,4%) d'entre elles l'ont fait récemment évoluer.

Seulement 22,4 % de celles qui n'ont pas fait évoluer leurs équipements envisagent de le faire à plus ou moins long terme : 70,2% d'ici un an, 15,8% d'ici deux ans et 14% au-delà de deux ans.

Enfin, la VoIP est considérée à 40,2% comme source d'économies. L'étude souligne que plus en plus de personnes l'associent au terme de souplesse (21,4% contre 12,5% en 2005) tandis que 4% des interviewés perçoivent la VoIP comme synonyme de lourds investissements alors qu'ils étaient 8,4 % en 2005.

Néanmoins, pour 34,6% des personnes sondées, aucun des termes cités ne peut être associé à la téléphonie sur Internet (37,2 % en 2005).