Des gouvernements sans liberté de la presse, comme la Chine ou le Vietnam, auront bien du mal à contrôler le flux d'informations sur Internet, avertit un centre de réflexion asiatique dans une analyse publiée mercredi à Singapour.

Des gouvernements sans liberté de la presse, comme la Chine ou le Vietnam, auront bien du mal à contrôler le flux d'informations sur Internet, avertit un centre de réflexion asiatique dans une analyse publiée mercredi à Singapour.

«Les gouvernements qui tentent de contrôler le flux d'informations font face à une bataille difficile», écrit le Centre de consultation sur le risque économique et politique (PERC), organisme indépendant basé à Hong Kong.

«Ils pourraient être capables de contrôler ce qui est écrit dans leur presse écrite, radiodiffusée ou télévisée mais l'internet relié au téléphone représente un nouveau défi... Il donne le moyen à des millions de personnes, qui jusqu'alors n'avaient accès qu'aux canaux d'informations officiels, d'envoyer et de recevoir des informations rapidement et bon marché», souligne le Centre.

Plus la liberté de la presse est censurée, plus les gens sont poussés vers le Net pour avoir des informations, ajoute le PERC qui cite un rapport de l'association des droits de l'homme Freedom House nommant la Chine, la Malaisie, Singapour et le Vietnam comme des pays où la presse n'est pas libre.

Des quatres pays, la Chine et le Vietnam sont les plus vulnérables, selon le document qui rappelle que Pékin vérifie les messages postés sur le Net contenant le mot démocratie et impose de lourdes amendes aux dissidents de la Toile.

«Malgré tout... les Chinois ont comme jamais accès aux opinions divergentes», souligne le rapport.