Ils ont grandi en même temps que la popularité du Web et l'ont intégré à leur mode de vie. Les adolescents canadiens téléchargent, clavardent et surfent…presque chaque jour.

Ils ont grandi en même temps que la popularité du Web et l'ont intégré à leur mode de vie. Les adolescents canadiens téléchargent, clavardent et surfent…presque chaque jour.

C'est ce que révèle une vaste étude menée par le Réseau Éducation-Médias, qui a sondé 5200 élèves canadiens de la 4e année du primaire à la fin du secondaire afin de connaître leurs pratiques et leur opinion du Web.

On y apprend notamment que les jeunes sont de plus en plus branchés. 94% d'entre eux ont accès à Internet à partir de la maison, soit 15% de plus qu'en 2001.

L'utilisation que les jeunes font d'Internet est variée. La messagerie instantanée (comme celle offerte par MSN Messenger, par exemple) arrive au premier rang dans les activités favorites des jeunes, particulièrement chez les filles.

Jouer à des jeux est également très populaire, surtout chez les plus jeunes, tout comme le téléchargement et l'écoute de musique.

Lorsqu'ils ont des temps libres, les jeunes sondés aiment visiter des sites axés sur le divertissement, notamment des sites où l'on trouve des blagues, des jeux ou de la musique à télécharger.

Les sites Internet les plus populaires auprès des jeunes Québécois sont, chez les garçons, Miniclip et Newgrounds.

Les filles aiment quant à elles visiter Neopets et Doyoulookgood.

Mais les jeunes ne font pas que visiter des sites Internet : ils créent aussi du contenu. Près du tiers d'entre eux ont un site Web personnel, soit un peu plus qu'en 2001.

Il faut dire que faire des pages Web est facilité par des sites Internet qui proposent de concevoir des pages en quelques étapes faciles.

Les jeunes semblent associer Internet à de bonnes expériences. Dans 56% des cas, ils qualifient leurs expériences sur le Web de positives.

Il semble par contre que tout comme leurs parents, les jeunes ont des pépins techniques quand vient le temps de surfer.

«Mon ordi s'est éteint tout seul», déplore une Québécoise en secondaire un. «J'ai supprimé par erreur mon projet de rédaction» indique quant à lui un jeune Albertain.