Les amateurs de musique québécois semblent être massivement passés au numérique, selon une étude publiée mardi par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec de l'Institut de la statistique du Québec.

Ainsi, le Québec a connu en 2008 une hausse de ventes de 76,3 % des albums et des pistes numériques téléchargées, pendant que les ventes de disques compacts ont enregistré une baisse de 17,2 %.

L'étude s'est penchée sur les données de ventes d'enregistrements sonores fournies par Nielsen SoundScan.

Les résultats relatifs à 2009 semblent annoncer une poursuite de cette croissance du numérique, les ventes pour les huit premiers mois de 2009 ayant grimpé de 73 % pour les albums numériques et de 66 % pour les pièces en format numérique, par rapport à la même période en 2008.

Par ailleurs, la part de marché des albums québécois a diminué en 2008. Les disques que l'on peut considérer comme québécois sur le plan artistique, en raison de leur interprète ou de leur répertoire par exemple, ont représenté 41,4 % des albums vendus au Québec en 2008, comparativement à 46,6 % en 2007.

Les albums québécois sur le plan industriel (étiquette ou maison de disques) ont, eux, représenté 40,9 % des ventes en 2008, comparativement à 44,8 % en 2007.

La part de marché des albums numériques québécois se situe à 26 %, et celle des pistes numériques québécoises à 6,6 %.