Nortel Networks pourrait devoir annoncer de nouveaux licenciements si jamais éclate une guerre des offres pour ses actifs, affirme une dirigeante de Nokia Siemens, qui souhaite acquérir le secteur du sans-fil de l'ancien géant de la technologie.

Sue Spradley, dirigeante de Nokia Siemens Networks en Amérique du Nord, a dit s'attendre à ce que d'autres éventuels acheteurs se manifestent lors des jours à venir, avant le 21 juillet, date à laquelle les dernières soumissions pourront être faites. À la suite d'une allocution prononcée à l'Economic Club of Canada, mardi, Mme Spradley a cependant estimé que les soumissionnaires devraient évaluer correctement Nortel pour éviter de trop payer et d'ensuite devoir procéder à des licenciements.

Nortel Networks a annoncé le mois dernier avoir conclu une entente sur la vente de la majeure partie de ses activités sans fil à Nokia Siemens pour 650 millions $ US et être en négociations pour la vente du reste de ses activités.

Nokia Siemens a affirmé avoir l'intention de garder environ 830 des employés canadiens de Nortel.

Mme Spradley a indiqué que Nokia Siemens se verrait offrir la possibilité de battre toute offre faite par une société concurrente jugée supérieure de 5 millions $.

Elle a également rejeté du revers de la main la suggestion que Nortel puisse poursuivre ses activités avec les actifs qui lui restera, estimant que si l'entreprise avait pu être sauvée en tant que société indépendante, cela serait arrivé il y a des années.

 

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