Le troisième constructeur automobile japonais, Nissan, a indiqué mardi qu'il allait présenter aux États-Unis plusieurs nouvelles technologies pour rendre la conduite plus sûre, dont un système d'alerte aux feux rouges pour éviter les passages en force.

Le dispositif en question, baptisé «avertissement sur la violation d'un feu», repose sur la localisation par satellite (GPS) couplée à une communication sans fil entre les infrastructures routières et un véhicule.

Si une voiture arrive à une vitesse excessive à proximité d'un feu de signalisation au rouge ou prêt à y passer, et que le conducteur n'appuie pas suffisamment à temps sur la pédale de frein compte tenu de la distance restante, il sera rappelé à l'ordre par une alerte diffusée dans l'habitacle.

«Le système calcule à quel moment la voiture arrivera au croisement et si le feu sera au rouge à cet instant. Il émet un signal en cas de risque», a précisé Nissan, lequel a conçu cet outil dans le cadre d'un programme de recherche américain.

Si malgré l'alarme sonore et visuelle le conducteur n'agit pas, la voiture freinera automatiquement pour s'arrêter net au bon endroit.

Nissan a aussi mis au point à titre expérimental des moyens d'alerte sur la présence d'autres véhicules sur les routes transversales à des intersections sans feux, et sur l'arrivée en sens inverse d'une automobile lorsque le chauffeur s'apprête à lui couper la route pour bifurquer.

Ces technologies de Nissan s'incrivent dans un ensemble plus vaste de travaux internationaux sur les «systèmes de transport intelligent (ITS)», lesquels ont pour but de rendre les routes moins dangereuses et plus fluides, afin de faire baisser le nombre d'accidentés, de réduire les coûteuses pertes de temps et de minimiser les rejets polluants.

Tous les constructeurs automobiles nippons planchent sur des technologies similaires, poussés par l'Etat et aidés par leurs compatriotes des secteurs de l'électronique (Fujitsu, Hitachi, NEC, etc.) et des télécommunications (NTT Docomo, KDDI, etc.)