Les Sherbrookois n'auront plus d'excuse de ne pas s'adonner à la récupération et au recyclage de leurs vieilles piles à compter du 1er novembre.

C'est à ce moment-là que se mettra en place dans les quatre coins de la Ville un vaste réseau de partenaires chargés de recueillir les piles usagées et de les déposer ensuite chez l'un ou l'autre des deux écocentres de Sherbrooke.Comme avec la campagne de sensibilisation en vue de l'élimination des sacs de plastique, le conseiller municipal et président du Comité de développement durable, Jean-François Rouleau, est déjà convaincu du succès de celle lancée hier, coïncidant avec la Semaine québécoise de réduction des déchets.

Sous le thème «Pour la récupération sécuritaire des piles usagées, protégeons le pôle de la pile», l'exercice demandera cependant un petit effort aux citoyens.

«Compte tenu des risques d'explosion, surtout dans le cas des piles au lithium, les gens devront prendre l'habitude de protéger le pôle positif en l'isolant avec du ruban noir électrique», a indiqué la chef de la division Environnement à la Ville de Sherbrooke, Christine Fliesen. «Je suis certain qu'une fois bien informés, les gens vont collaborer sans problème avec cette façon de faire», a plaidé avec enthousiasme M. Rouleau... tout en s'activant avec son rouleau de ruban électrique pour la démonstration.

Près de 30 points de dépôt

Chose certaine, le conseiller municipal a précisé qu'avec déjà près de 30 points de dépôt et d'une liste appelée à s'allonger, les citoyens n'auront plus à courir très loin pour poser leur geste en faveur de l'environnement. Outre les six bureaux d'arrondissement, les bibliothèques municipales du territoire et de grandes institutions comme l'Université et le Cégep de Sherbrooke, la CSRS et le CSSS-IUGS, une dizaine de pharmacies embarquent dans le danse.

Dans le dernier cas, ces entreprises privées ont répondu à l'invitation d'une des leurs, Geneviève Breton, du Uniprix de la rue Galt ouest, qui a été une pionnière.

«Tout l'été dernier, notre pharmacie a participé à un projet pilote qui a connu un très bon succès, avec la récupération d'environ 70 livres de vieilles piles par mois. On s'occupe de ramener le tout à l'écocentre. On a déjà l'habitude de gérer des produits potentiellement dangereux, comme des médicaments périmés», a livré la jeune femme pour expliquer son implication en faveur de l'environnement.

Tous les détails et la liste des participants du réseau de récupération sécuritaire des piles usagées sont disponibles sur le site Internet de la Ville, à www.ville.sherbrooke.qc.ca