Entrer dans un avion sans avoir à montrer de carte d'embarquement en papier pourrait bien être la prochaine innovation dans les aéroports.

Entrer dans un avion sans avoir à montrer de carte d'embarquement en papier pourrait bien être la prochaine innovation dans les aéroports.

Selon ce que rapporte le New York Times dans son édition de mardi, quelques transporteurs aériens, dont Air Canada, ont commencé à expérimenter une carte d'embarquement électronique, intégrée dans le téléphone cellulaire des passagers.

Avec cette technologie, lorsqu'un passager va s'enregistrer avant le départ, on inscrit sur l'écran de son portable un code barre encrypté que les agents à l'embarquement peuvent ensuite numériser pour vérifier son identité.

Le passager doit cependant encore montrer une photo qui confirme l'identité contenue dans le code barre.

Aux États-Unis, la seule compagnie qui teste actuellement cette technologie, Continental, emploie un code barre encrypté à deux dimensions, beaucoup plus difficile à copier que le code barre à une dimension qu'on retrouve sur la plupart des cartes d'embarquement en papier.

«Lorsqu'on numérise le code barre, il est possible de savoir s'il a été manipulé ou si quelqu'un a tenté de le manipuler d'aucune façon», assure Andrea McCauley, porte-parole de la Transportation Security Administration, qui doit encore donner son approbation à la mise en œuvre de cette technologie à grande échelle.

Au pays, Air Canada utilise des cartes d'embarquement électroniques depuis septembre dernier, pour des vols domestiques et internationaux, en excluant ceux aux États-Unis.

De l'avis de plusieurs experts, le téléphone portable est appelé à jouer un rôle de plus en plus important dans les communications entre les compagnies aériennes et leurs clients.

Par exemple, il pourrait servir dans l'avenir à modifier un itinéraire, à effectuer un changement de siège ou encore à confirmer le statut du passager.

Une seule inquiétude demeure.

Qu'arrive-t-il si les piles du cellulaire s'épuisent?