Avec l'interdiction de parler au cellulaire au volant d'un véhicule qui pointe à l'horizon, les détaillants de matériel électronique et de téléphone portable sont littéralement assaillis depuis quelques mois par les consommateurs qui souhaitent se procurer les casques d'écoute et autres systèmes mains libres afin de respecter la loi.

Avec l'interdiction de parler au cellulaire au volant d'un véhicule qui pointe à l'horizon, les détaillants de matériel électronique et de téléphone portable sont littéralement assaillis depuis quelques mois par les consommateurs qui souhaitent se procurer les casques d'écoute et autres systèmes mains libres afin de respecter la loi.

Dès le 1er avril, il faudra posséder un de ces équipements afin de parler au cellulaire dans sa voiture. Après une période de trois mois au cours de laquelle les policiers donneront des avertissements, les agents de la paix remettront un billet d'infraction variant de 80 $ à 100 $ et trois points d'inaptitude aux conducteurs fautifs, dès le 1er juillet.

«Les gens savent que cette loi s'amène bientôt, et quand ils achètent un cellulaire, ils se procurent presque toujours un casque d'écoute ou un mains libres, explique Éric Grenier, gérant au magasin La Source de la rue Saint-Joseph. Les entreprises s'équipent aussi, puisque nous avons postulé sur un appel d'offres cette semaine visant à doter tous les chauffeurs d'une compagnie de transport d'un de ces appareils.»

Même son de cloche à La Clef de Sol du secteur Lebourgneuf, où le gérant Vincent Bellemare avance que la grande majorité des ventes dans le département des cellulaires se résume présentement à cette chasse aux appareils mains libres ou aux casques d'écoute.

«Je vous dirais que depuis quelque temps, les casques d'écoute ou les mains libres représentent 80 % des ventes, évalue-t-il. Après Noël, les affaires chutent beaucoup, alors cette loi est une bonne chose pour nous, car cela nous tient occupé avant le retour des bonnes périodes de vente.»

À la Cabine téléphonique des Galeries de la Capitale, le gérant Paolo Santilli dit avoir remarqué une augmentation marquée des ventes de ces appareils électroniques.

«Avant Noël, chaque vendeur pouvait vendre trois ou quatre casques d'écoute par mois, alors que maintenant, on parle du même nombre, mais par jour!»

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