Une nouvelle version du terminal mobile serait logique, mais les conséquences en Europe pourraient être désastreuses pour Apple.

Une nouvelle version du terminal mobile serait logique, mais les conséquences en Europe pourraient être désastreuses pour Apple.

Principal défaut pointé du doigt par les détracteurs de l'iPhone, son absence de 3G. Une absence logique puisque le marché américain est encore peu concerné par cette technologie. Mais en novembre dernier, Randall Stephenson, PDG d'AT&T, partenaire exclusif d'Apple aux États-Unis, affirmait qu'un iPhone 3G serait disponible dès 2008.

Aujourd'hui, l'information semble se préciser. Selon The Inquirer.fr, ce nouveau iPhone pourrait être présenté dès cette semaine, lors du Mac World de San Fransisco. La discours de Steve Jobs le 15 janvier pourrait être le moment idéal.

Un iPhone 3G voudrait dire qu'Apple a réglé le problème de l'autonomie du terminal. Pour l'instant, l'iPhone dispose de huit heures d'autonomie et comme le soulignait Steve Jobs en septembre 2007, «les jeux de puces («chipsets») 3G sont des gouffres à énergie».

Pour autant, une telle annonce pourrait avoir des conséquences pour le moins négatives. Les acheteurs européens de la première version, qui ne propose qu'une connexion Edge et Wi-Fi, risquent de l'avoir mauvaise. Les lancements en Europe ont en effet eu lieu il y a seulement deux à trois mois. Et Apple pourrait avoir à proposer des compensations.

Les futurs clients pourraient pour leur part attendre la sortie du nouveau iPhone et ainsi profiter du haut débit de la 3G, plombant alors sévèrement les ventes de la première version sur le Vieux continent.

Les sorties successives et rapides de nouvelles versions de l'iPod ont fait le succès du baladeur d'Apple. Mais la duplication de cette stratégie pour l'iPhone pourrait bien se retourner contre Apple.

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