Lors d'une conférence mercredi soir au Churchill Club à Santa Clara en Californie, Randall Stephenson, PDG d'AT&T, a affirmé qu'un iPhone 3G serait disponible dès 2008.

Lors d'une conférence mercredi soir au Churchill Club à Santa Clara en Californie, Randall Stephenson, PDG d'AT&T, a affirmé qu'un iPhone 3G serait disponible dès 2008.

Malgré les nombreuses questions des journalistes, il n'a pas souhaité donner plus de détails, indiquant que c'était au patron d'Apple, Steve Jobs, d'en dire plus.

Et pour l'instant, le patron de la pomme mise surtout sur le succès de la première génération du terminal. Il compte en vendre 10 millions d'ici la fin 2008.

Fin septembre, Apple avait vendu 1,4 million de terminaux, une performance plutôt moyenne, qui s'explique notamment par le prix élevé du combiné.

Cette annonce précipitée pourrait avoir un impact négatif sur les ventes de l'iPhone, certains consommateurs vont certainement attendre la fin 2008 pour s'offrir la deuxième version du téléphone à écran tactile et ainsi profiter du haut débit de la 3G.

Reste qu'il va falloir développer la machine, et régler le problème de l'autonomie du terminal. Pour l'instant, l'iPhone dispose de huit heures d'autonomie et comme le soulignait Steve Jobs en septembre 2007, «les jeux de puces 3G sont des gouffres à énergie».

On peut se demander pourquoi Apple n'a pas sorti un iPhone 3G, voire 3G+ directement. Le combiné aurait ainsi été plus adapté à l'internet mobile et au marché européen. Il y a, on l'a dit, le problème de l'autonomie. Il faut également savoir qu'aux États-Unis, la 3G est quasiment inexistante.

Mais surtout, Apple tient à dupliquer la stratégie gagnante de l'iPod: à savoir, jouer sur le buzz et la pénurie puis sortir rapidement des évolutions de ses appareils afin de pousser les consommateurs à acheter tout aussi rapidement de nouveaux modèles. Mais rien ne dit que ce qui a fonctionné avec le baladeur numérique de la pomme, fonctionnera avec un téléphone.