La Commission européenne veut rendre obligatoire le placement de puces électroniques sur les chèvres et les moutons en Europe, afin d'améliorer la traçabilité des petits ruminants et donc la sécurité alimentaire.

La Commission européenne veut rendre obligatoire le placement de puces électroniques sur les chèvres et les moutons en Europe, afin d'améliorer la traçabilité des petits ruminants et donc la sécurité alimentaire.

Le projet de règlement présenté vendredi ne fixe pas la date de mise en vigueur de cette mesure, mais la Commission européenne préconise la fin 2009 pour laisser au secteur le temps de s'adapter.

Les animaux devront porter cette puce sous la peau dont le code pourra être lu avec un appareil de lecture électronique.

Un tel système permet, en cas d'enquête sur une épidémie infectieuse, de retracer précisément les déplacements d'animaux individuels.

De plus, un large troupeau peut être identifié automatiquement en peu de temps, ce qui évite de procéder à un fastidieux contrôle manuel des animaux.

L'identification des moutons et chèvres avait été renforcée en Europe à la suite de la sévère épidémie de fièvre aphteuse de 2001.

Un règlement de 2004 prévoit ainsi que ces petits ruminants soient munis de deux bagues d'identification avant l'âge de six mois et d'un numéro d'identité. Chaque exploitation doit avoir un registre sur ses cheptels et chaque pays un registre national. Un document de traçabilité est de plus requis à chaque déplacement d'un troupeau.

À l'époque, les systèmes d'identification électronique n'étaient pas suffisamment développés pour les généraliser en Europe, une difficulté technique désormais surmontée.

La Commission précise que les bagues d'identification coûteront 1 ou 2 euros (1,50$ à 3$) par animal, les appareils de lecture allant de 200 euros en version portable (285$) à 1000 euros en version statique (1425$). Ces frais incomberont aux éleveurs.