Depuis les derniers mois, la Gendarmerie royale du Canada ne cherche plus à s'attaquer à ceux qui téléchargement de la musique pour un usage personnel, rapporte Le Devoir.

Depuis les derniers mois, la Gendarmerie royale du Canada ne cherche plus à s'attaquer à ceux qui téléchargement de la musique pour un usage personnel, rapporte Le Devoir.

Selon le quotidien, la GRC ferme les yeux sur ce comportement.

«Le piratage pour usage personnel n'est plus ciblé», a dit au Devoir Noël St-Hilaire, responsable des enquêtes fédérales et des questions de vol de droits d'auteur pour la GRC.

Il affirme qu'il est devenu tellement simple de copier des chansons que «tout le monde est pris au dépourvu» et que la GRC «ne sait pas comment arrêter ça.»

La GRC admet également que ce type de crime ne figure pas parmi ses priorités. Elle dit qu'elle place au premier rang les crimes contre la propriété intellectuelle qui ont un impact sur la santé ou la sécurité des consommateurs, de même que ceux qui touchent le crime organisé.

Le portrait est différent aux États-Unis où une internaute a été condamnée le mois dernier à payer 220 000 dollars pour avoir copié 24 chansons.

Jammie Thomas, mère célibataire âgée de 30 ans, a fait appel de cette décision.

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