Les autorités du Maryland, de la Louisiane, de la Floride et de l'État de New York demandent à la Cour fédérale de prolonger de cinq ans l'accord de surveillance de Microsoft, adopté en 2002 dans le cadre d'un règlement en vertu des lois antitrust.

Les autorités du Maryland, de la Louisiane, de la Floride et de l'État de New York demandent à la Cour fédérale de prolonger de cinq ans l'accord de surveillance de Microsoft, adopté en 2002 dans le cadre d'un règlement en vertu des lois antitrust.

Tard jeudi dernier, la requête en ce sens des quatre États a été déposée, marquant un virage à 180 degrés de leur part.

En août, ils avaient soumis un dossier, comme le ministère de la Justice des États-Unis, pour soutenir que l'accord avait pu, tel qu'espéré, favoriser la concurrence dans certains secteurs du logiciel.

Mais maintenant, si «les récents changements sur le marché des logiciels semblent encourageants, la question demeure sans réponse à savoir si la situation va dans un sens aidant la concurrence, à long terme dans le créneau des systèmes d'exploitation pour ordinateurs», écrivent les demandeurs.

Les quatre États se joignent ainsi à un autre groupe de six, mené par la Californie.