Le leader mondial des logiciels Microsoft négocie avec le site de socialisation Facebook pour acheter jusqu'à 5% de son capital, à un prix valorisant Facebook à plus de 10 milliards de dollars, affirme lundi l'édition électronique du Wall Street Journal.

Le leader mondial des logiciels Microsoft négocie avec le site de socialisation Facebook pour acheter jusqu'à 5% de son capital, à un prix valorisant Facebook à plus de 10 milliards de dollars, affirme lundi l'édition électronique du Wall Street Journal.

Le géant d'internet Google serait également en course pour entrer dans le capital de Facebook, le 2e site de socialisation le plus consulté d'internet derrière MySpace, écrit le WSJ en citant des sources proches du dossier.

Si les négociations avec Microsoft aboutissent, le groupe verserait 300 à 500 millions de dollars pour racheter «jusqu'à 5%» de Facebook, a indiqué le WSJ, précisant qu'il ne s'agit que de discussions «préliminaires».

Facebook, créé en 2004 par Mark Zuckerberg, alors étudiant à Harvard, connaît un succès fulgurant: il recrute actuellement plus d'un million de fans chaque mois dans le monde et vise 60 millions d'inscrits d'ici fin 2007, contre 40 millions actuellement.

Il cherche actuellement à lever 500 millions de dollars pour réaliser des acquisitions, renforcer son système informatique ou recruter du personnel, ajoute le WSJ.

Les montants débattus pour Facebook font paraître presque dérisoires les rachats de MySpace (pour 580 millions de dollars par News Corp. mi-2005) ou encore du site de clips vidéos YouTube (pour 1,65 milliard de dollars par Google fin 2006).

Les dirigeants de Facebook ont refusé l'an dernier des offres d'achat de Microsoft et de Yahoo!, et indiqué récemment qu'ils espéraient lever plus de 10 milliards de dollars en entrant en Bourse.

Selon l'analyste financier Cody Willard, «Facebook a refusé des offres de rachat allant jusqu'à 8 milliards de dollars».

L'enjeu principal des sites de socialisation est de capter les recettes publicitaires, avec des bandeaux sur mesure pour chaque internaute. Facebook a ainsi indiqué cet été qu'il allait développer des publicités ciblées, en fonction des profils personnels rédigés par ses membres.

Le site a récemment annoncé qu'il allait désormais rendre les les profils personnels de ses membres publics: s'ils l'acceptent, leur fiche personnelle sera visible sur les moteurs comme Google ou Yahoo!.