Le premier d'une série de reportages du Journal de Montréal, publié lundi, démontre qu'un nombre important de prédateurs sexuels fréquentent les sites Internet consultés par de jeunes Québécois, et que leurs approches sont agressives.

Le premier d'une série de reportages du Journal de Montréal, publié lundi, démontre qu'un nombre important de prédateurs sexuels fréquentent les sites Internet consultés par de jeunes Québécois, et que leurs approches sont agressives.

Pour en arriver à ces conclusions, les journalistes ont personnifié des enfants de 11 à 13 ans qui ont accepté les propositions de rendez-vous des prédateurs. Ils ont découvert que leur mise en scène a réussi à attirer avec grande facilité les malfaiteurs.

Dans leur stratagème, les journalistes ont permis aux adultes de prendre contact avec eux les ont laissés aborder les sujets de nature sexuelle en premier, répondant de façon naive.

Les prédateurs ont ensuite pu se rendre dans un logement qui, pour l'occasion, avait été loué par le «Journal de Montréal»; ils ont ensuite été confrontés, sans être identifiés. Les journalistes ont ensuite livré l'information pertinente à cyberaide.ca, le centre pancanadien de signalement d'enfants exploités sexuellement sur Internet.

Le journal affirme que le but de l'enquête a été de démontrer aux parents l'importance de surveiller leurs enfants sur Internet en exposant les dangers qui les guettent.