Le quotidien économique Les Echos a lancé mercredi sa version «e-paper» et offre donc la possibilité, pour les abonnés à ce service, de lire sur un boîtier spécifique le journal, réactualisé toutes les heures, et enrichi de nouveaux contenus.
Le quotidien économique Les Echos a lancé mercredi sa version «e-paper» et offre donc la possibilité, pour les abonnés à ce service, de lire sur un boîtier spécifique le journal, réactualisé toutes les heures, et enrichi de nouveaux contenus.
«Il s'agit d'une première mondiale», a affirmé Philippe Jannet, directeur des éditions électroniques du groupe Les Echos, lors d'une conférence de presse.
La version «e-paper», sur laquelle travaille Les Echos depuis plusieurs années et dont le lancement intervient avec quelques mois de retard, est accessible sur des lecteurs, qui sont des machines capables de lire l'«e-paper».
Les Echos propose deux modèles de lecteurs. Le premier, adapté par Ganaxa, pèse 176 grammes pour 8 mm d'épaisseur, mesure 18,8 cm sur 11,8 cm et s'actualise avec une clé USB en quelques secondes. Il donne accès au contenu des Echos dès 06H00 du matin, réactualisé toutes les heures et à une sélection de dépêches de l'AFP, pour un prix de 649 euros par an.
L'autre lecteur est l'Iliad d'Irex. Plus volumineux (389 grammes, 21,7 cm sur 15,5 cm), il offre plus de services (accès à une librairie «e-paper» des Echos par exemple) et est aussi utilisable en notebook grâce à un stylet et en lecteur PDF. Il est surtout réactualisable grâce à une connexion WiFi (en plus de la clé USB). L'abonnement est de 769 euros par an.
La version e-paper est «un outil supplémentaire», qui s'ajoute aux versions papier et web (lancée en 1996) du journal, a déclaré David Guiraud, directeur général des Echos. Il s'est dit «convaincu que la version papier continuera à exister». Mais «ce nouvel outil va nous obliger à revisiter en permanence» le papier et l'ordinateur, a-t-il ajouté.
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