Le prestigieux fabricant allemand d'appareils photographiques Leica, qui a équipé de grands noms tels qu'Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, a renoué avec les bénéfices au printemps 2007 après s'être enfin décidé à prendre le tournant du numérique.

Le prestigieux fabricant allemand d'appareils photographiques Leica, qui a équipé de grands noms tels qu'Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, a renoué avec les bénéfices au printemps 2007 après s'être enfin décidé à prendre le tournant du numérique.

De mars à fin juin 2007, premier trimestre de son exercice fiscal décalé, Leica a dégagé un bénéfice net de 4,17 millions d'euros (6 millions de dollars canadiens), contre une perte de 503 000 euros (731 000 dollars) sur la même période un an plus tôt, a-t-on appris mardi auprès de la société.

Les ventes ont grimpé de 15 millions d'euros sur un an (22 millions de dollars), à 43,6 millions d'euros (63 millions), grâce au succès du Leica M8, première version numérique de la célèbre série de boîtiers M.

Leica avait raté le virage du numérique à la fin des années 1990, et l'avait payé par de lourdes pertes. Au bord de la faillite au printemps 2005, le groupe avait été sauvé par une augmentation de capital de la dernière chance et l'arrivée d'un nouveau propriétaire, la holding autrichienne ACM.

ACM a pris le contrôle de Leica en rachetant notamment la part de 36,2% qui était aux mains du groupe de luxe français Hermès.