Les appareils au design épuré d'Apple sont la marque de Steve Jobs, qui limite obstinément le nombre de touches sur ses appareils, relate aujourd'hui le Wall Street Journal.

Les appareils au design épuré d'Apple sont la marque de Steve Jobs, qui limite obstinément le nombre de touches sur ses appareils, relate aujourd'hui le Wall Street Journal.

Le dernier en date: l'iPhone, qui avec son écran tactile laisse en plan le clavier multitouches que l'on trouve sur les autres téléphones.

C'est que pour Steve Jobs, toute touche qui n'est pas absolument nécessaire au bon fonctionnement d'un appareil doit être éliminée.

Et cette vision ne date pas d'hier. Un ancien expert de l'interface utilisateur chez Apple se rappelle que Steve Jobs ne voulait pas retrouver sur le clavier du premier Macintosh les touches avec des flèches qui permettent de déplacer le curseur de haut en bas et de gauche à droite.

Bruce Tognazzini, qui a joint l'entreprise en 1978, affirme que le patron d'Apple ne voulait pas que le clavier soit «intimidant» et espérait qu'en retirant ces touches, les développeurs de logiciels allaient se forcer pour créer des programmes qui utiliseraient la souris du Mac.

Cette souris a aussi vécu sous l'emprise de Steve Jobs, étant vendue pendant longtemps avec un seul bouton.

Un ancien dirigeant d'Apple affirme qu'il a tenté il y a quatre ans de convaincre Steve Jobs de mettre sur le marché une souris avec plusieurs boutons.

Celui-ci s'y serait opposé, arguant que les souris avec plus d'un bouton étaient «inélégantes».

La «Mighty Mouse» d'Apple, lancée il y a deux ans, comprend plus d'un bouton. La surface est restée lisse, puisque la souris dispose d'une surface sensible au toucher.

L'absence de boutons se fait même sentir dans le magasin Apple de Tokyo, où l'ascenseur n'en possède aucun. Il s'arrête plutôt à chacun des quatre étages du magasin. Qu'il y ait quelqu'un, ou non.