Le groupe japonais Hitachi a annoncé lundi qu'il allait expérimenter un nouveau système pour régler ses achats dans les commerces grâce à la biométrie, en effleurant simplement la caisse enregistreuse avec son doigt.

Le groupe japonais Hitachi a annoncé lundi qu'il allait expérimenter un nouveau système pour régler ses achats dans les commerces grâce à la biométrie, en effleurant simplement la caisse enregistreuse avec son doigt.

Le procédé, nouvelle dématérialisation du moyen de paiement remplaçant espèces, cartes bancaires et porte-monnaie électronique, a été imaginé par Hitachi et la société de crédit JCB. Il permet de prouver son identité grâce à un dispositif basé sur la reconnaissance du réseau vasculaire du doigt.

Lors du passage en caisse, le client qui déclarera vouloir régler avec sa carte de paiement JCB n'aura plus besoin de l'avoir sur lui. Il sera simplement invité à placer son doigt au-dessus d'un lecteur qui en captera, sans contact, l'image du réseau vasculaire.

Ces données biométriques, transmises par liaison informatique, seront immédiatement confrontées à celles préalablement enregistrées dans la base de données de JCB, aux côtés du numéro de carte de crédit du client.

Le montant de l'achat sera alors automatiquement imputé sur le compte associé à la carte. Si aucune information biométrique correspondant à l'image recueillie par le lecteur en boutique n'est trouvée, la transaction sera rejetée.

Le schéma des veines du doigt est propre à chacun, invariable dans le temps et impossible à reproduire artificiellement, selon Hitachi.

«L'usage de plus en plus fréquent des cartes de crédit pousse les organismes financiers à mettre en oeuvre des systèmes de sécurité fiables basés sur la biométrie pour lutter contre les fraudes», a souligné le groupe.

«Nous voulons leur proposer des outils qui ajoutent la commodité à la sécurité», a-t-il ajouté.

Hitachi va lancer une expérimentation grandeur nature avec 200 de ses salariés en septembre pour valider le modèle économique de ce dispositif qui impliquera plusieurs acteurs (commerces, banques, sociétés de crédit, prestataires techniques).

La biométrie est déjà utilisée par les méga-banques nippones, comme Mitsubishi UFJ ou Sumitomo Mitsui, qui ont adopté la reconnaissance du réseau vasculaire du doigt ou de la main pour authentifier leurs clients lors des opérations de retrait ou de transfert d'argent aux distributeurs automatiques.