Le piratage de logiciels a connu une augmentation de 1% au Canada entre 2005 et 2006, ce qui n'a pas empêché le pays de rester dans le palmarès des 20 pays dont le taux de piratage est le plus faible.

Le piratage de logiciels a connu une augmentation de 1% au Canada entre 2005 et 2006, ce qui n'a pas empêché le pays de rester dans le palmarès des 20 pays dont le taux de piratage est le plus faible.

Le taux de piratage au Canada était de 36% en 2006. À l'échelle mondiale, ce taux est demeuré stable à 35%.

Ces chiffres ont été dévoilés aujourd'hui par l'Alliance canadienne contre le vol de logiciels (ACCVL) et la Business Software Alliance.

Selon ces données, les Canadiens utilisent davantage de logiciels piratés que les Américains, où le taux de piratage est de 21%.

Pour l'Alliance canadienne contre le vol de logiciels, le fait que les tiers des logiciels pour PC utilisés au pays soient piratés indique que les lois doivent être renforcées.

«Si nous voulons réduire les répercussions négatives que ceci a sur les ressources pour les innovations futures et sur le secteur de la TI au Canada, il est essentiel que nous mettions en place des lois plus sévères», a déclaré par voie de communiqué Michael Murphy, président de l'ACCVL.

Les logiciels obtenus illégalement auraient fait perdre 850 millions de dollars à l'économie canadienne. Dans le monde, ce sont des pertes de 39 milliards de dollars américains qui ont été engendrées, selon les chiffres de la Business Software Alliance.

Plusieurs pays ont un tableau beaucoup moins reluisant que celui du Canada.

Au Vietnam par exemple, le taux de piratage était de 88% en 2006, une baisse de 2% par rapport à l'année précédente.

En trois ans, le taux de piratage de la Chine a connu une baisse marquée de 10%, pour s'élever à 82% en 2006.

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Les détails de l'étude sur le site de la Business Software Alliance