Le quatrième constructeur automobile japonais, Mitsubishi Motors, a annoncé hier la création dans les six mois à venir d'une nouvelle entreprise pour produire des batteries rechargeables au lithium-ion destinées aux futures voitures électriques.

Le quatrième constructeur automobile japonais, Mitsubishi Motors, a annoncé hier la création dans les six mois à venir d'une nouvelle entreprise pour produire des batteries rechargeables au lithium-ion destinées aux futures voitures électriques.

Cette entreprise, qui sera fondée avec le fabricant de batteries nippon GS Yuasa et la maison de commerce Mitsubishi Corporation, devrait sortir dans un premier temps quelque 200 000 batteries par an à compter de sa mise en service prévue en 2009.

Basés sur les actuelles batteries large capacité de GS Yuasa, les modèles que souhaite produire Mitsubishi Motors devraient disposer d'une capacité 10 fois supérieure aux batteries nickel-métal hydrure qui équipent actuellement des voitures hybrides (double motorisation au carburant et à l'électricité).

En s'associant à GS Yuasa, Mitsubishi Motors veut disposer de ses propres techniques et en faire des standards, a-t-il précisé dans un communiqué.

Cette nouvelle alliance entre un constructeur japonais et un groupe compatriote spécialiste des batteries est la troisième du genre. Les uns et les autres, encouragés par l'État, pressentant l'émergence d'un important marché mondial du fait de la nécessité absolue de concevoir des véhicules propres.

Nissan et NEC ont ainsi annoncé le mois dernier la création d'une coentreprise, Automotive Energy Supply Corporation (AESC), dont l'ambition est de devenir le numéro un mondial des batteries lithium-ion, destinées à équiper à partir de 2009 des véhicules électriques et hybrides.

Les partenariats Mitsubishi/GS Yuasa et Nissan/NEC s'ajoutent à celui formé en 1996 par Toyota et Matsushita sur des technologies similaires, à travers la société Panasonic EV Energy.

Les véhicules hybrides et les modèles tout-électriques sont promis à un bel avenir. Ils sont toutefois encore beaucoup plus chers à l'achat qu'un modèle classique à essence, en raison des frais de développement élevé des technologies.

Les Japonais, pionniers dans ce domaine, espèrent néanmoins rapidement abaisser les coûts pour estomper la différence d'ici quelques années.