Selon le magazine américain Forbes, Steve Jobs, est le patron le mieux payé des États-Unis. Comment réussit-il ce tour de force alors que la tête pensante d'Apple ne reçoit qu'un dollar par an de salaire ? La réponse tient en trois mots : options d'achat d'actions.

Selon le magazine américain Forbes, Steve Jobs, est le patron le mieux payé des États-Unis. Comment réussit-il ce tour de force alors que la tête pensante d'Apple ne reçoit qu'un dollar par an de salaire ? La réponse tient en trois mots : options d'achat d'actions.

Steve Jobs a en effet reçu l'an dernier la coquette somme de 646 millions de dollars sous la forme d'options.

Un trésor de guerre qui est néanmoins un peu encombrant. Rappelons en effet que des documents relatifs à l'octroi d'options «apparemment falsifiés» par le constructeur informatique seraient entre les mains de la justice fédérale américaine.

L'objectif est de vérifier si les dates d'attribution de ces options n'ont pas été antidatées pour les rendre plus intéressantes financièrement pour les cadres dirigeants qui en ont bénéficié.

Par ailleurs, le 20 mars dernier Jobs a cédé 5,4 millions d'actions sur les 10 millions qui lui ont été offertes par Apple en mars 2003. Une cession qui lui a rapporté 490 millions de dollars.

En septembre 2006, le patron d'Apple a présenté pour remboursement une note de frais de 202 000 dollars. Des frais liés à l'usage professionnel de son avion privé, qui lui a été «offert» par la firme en 2001.

Enfin il vient de recevoir 120 000 options Apple.

A la deuxième place du classement de Forbes, on trouve le PDG de Occidental Petroleum, Ray Irani, avec 321,6 millions de dollars. Mais le monde de la haute technologie reste bien représenté puisque le patron de Yahoo, Terry Semel, prend la cinquième place avec 174 millions de dollars suivi de près par Michael Dell avec 153 millions de dollars perçus l'an dernier.