Le lancement du nouveau Windows Vista par Microsoft pourrait «marquer la fin d'une époque» en ce qui concerne le premier fabricant mondial de logiciels au moment où la concurrence de nouvelles technologies menace la suprématie de la compagnie dans le monde des ordinateurs de table, selon Goldman, Sachs & Co.

Le lancement du nouveau Windows Vista par Microsoft pourrait «marquer la fin d'une époque» en ce qui concerne le premier fabricant mondial de logiciels au moment où la concurrence de nouvelles technologies menace la suprématie de la compagnie dans le monde des ordinateurs de table, selon Goldman, Sachs & Co.

«Microsoft se trouve à un tournant de son cycle de vie», soutiennent des analystes de Goldman Sachs, y compris Sarah Friar, la maison de courtage ayant retiré Microsoft de sa «Conviction Buy List» et revu à la hausse sa recommandation touchant le titre de Oracle Corp. «Il se peut que Vista soit le dernier grand système d'exploitation mis au point par Microsoft», ajoutent les analystes de Goldman Sachs.

Même si les récents produits (Vista et Office 2007) mis sur le marché par Microsoft feront gonfler ses profits au cours de la prochaine année, ces lancements marquent aussi potentiellement la fin d'une époque pour Microsoft parce que les nouvelles technologies telles que les logiciels gratuits «priveront la compagnie de sa vache à lait», ont écrit les analystes dans une note aux investisseurs.

L'incertitude inquiète

Pour expliquer la disparition de Microsoft de la liste d'achat de Goldman Sachs, les analystes citent l'incertitude entourant les intentions de dépenses de la compagnie cette année et des «récents commentaires négatifs des cadres» à propos de Vista. Le 16 février dernier, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, soutenait que les estimations de ventes de Vista émises par certains analystes étaient trop élevées.

Oracle, troisième compagnie mondiale de logiciels, pourrait de son côté hausser ses parts de marché au moment où elle se prépare à lancer de nouveaux produits dans les domaines des bases de données, d'applications et des intergiciels, indiquent les analystes. «Les applications d'Oracle pour les entreprises, ajoutent-ils, lui permettront de ravir des parts de marché grâce à des politiques axées sur la clientèle.»

De plus, le titre d'Oracle se négocie avec un «rabais substantiel» par rapport aux autres compagnies de logiciels, soutiennent les analystes, et ces derniers revoient à la hausse, de 2 $US, leurs prévisions concernant le prix de l'action d'Oracle, à 22 $US.