Aux États-Unis, l'inspecteur général du département de la Justice vient de publier un rapport, dans lequel il conseille à la célèbre agence d'apporter un peu plus d'attention à ses ordinateurs, en particulier ceux qui contiennent des données sensibles et confidentielles.

Aux États-Unis, l'inspecteur général du département de la Justice vient de publier un rapport, dans lequel il conseille à la célèbre agence d'apporter un peu plus d'attention à ses ordinateurs, en particulier ceux qui contiennent des données sensibles et confidentielles.

Preuve s'il en est de l'insuffisance de la politique de sécurité informatique de l'agence, selon l'inspecteur général, le FBI est incapable de donner le détail des données contenues sur les 160 ordinateurs dérobés en moins de quatre ans.

Le document, dont le journal en ligne «Computer World» se fait l'écho, souligne tout de même les efforts consentis par le FBI pour éviter les vols.

En effet, lors d'un précédent audit l'inspecteur général avait découvert que l'organisation perdait presque 11 PC par mois! À côté de ce chiffre ubuesque, les 160 PC volés en quatre ans semblent anodins.

Quoi qu'il en soit, et certainement pour ne pas sombrer dans un discours trop élogieux, le responsable de l'étude critique vivement le fait que le FBI ne soit pas en mesure de décrire avec précision la nature des données stockées sur les machines volées.

Il est vrai qu'à la lecture du rapport les informations sont peu nombreuses en ce qui concerne le contenu. L'on apprend simplement que sur les 160 machines, au moins dix contenaient des informations sensibles et confidentielles. Sur l'un des PC volés, il y avait même le logiciel 'secret' permettant de créer les badges d'identifications des agents du FBI...

D'après l'inspecteur général, au moins 51 autres machines disposaient d'informations «critiques». Six d'entre elles appartenaient à la division du renseignement et une à la division antiterroriste.

«Le fait de ne pas connaître le contenu est très grave, car on n'est incapable de dire si oui ou non ces vols ont eu une influence sur la sécurité nationale», commente, sur un ton agacé, l'auteur du rapport.