Une étude commandée par la Communauté européenne pointe les bénéfices des logiciels libres.

Une étude commandée par la Communauté européenne pointe les bénéfices des logiciels libres.

263 milliards d'euros (400 G$ CA), c'est ce que FLOSS (Free/Libre/Open-Source Software) va rapporter à l'économie européenne. Et 570 000 employés d'entreprises européennes contribueraient au code des projets FLOSS.

Ces chiffres sont extraits d'une étude sur l'économie du code source libre commandée par l'Union européenne à l'institut de recherche UNU-Merit de l'Université de Maastricht (Hollande).

Près de la moitié des programmeurs de logiciels code source libre seraient basés en Europe, ce qui représenterait une valeur de 800 millions d'euros (environ 1,2 G$ CA).

FLOSS pourrait représenter 4% du produit intérieur brut de l'économie européenne dès 2010 !

Parmi ses conclusions, l'étude appelle à «corriger les politiques et pratiques en vigueur qui implicitement ou explicitement favorisent les logiciels propriétaires», en subventionnant la R&D (recherche et développement), supportant la standardisation, évitant le blocage des vendeurs dans les accords d'éducation, offrant un traitement équitable aux contributeurs du code source libre, et en encourageant les partenariats entre les entreprises et la communauté code source libre.

«En fournissant un environnement de développement qualifié par les employeurs et en conservant une plus grande part de valeur ajoutée localement, FLOSS peut encourager la création d'entreprises et d'emplois.»

Le code source libre est devenu une tendance majeure du marché IT, l'étude commandée par l'Union européenne vient rappeler que son modèle économique s'annonce largement bénéficiaire pour l'Europe.

Coup de griffe à Apple et Microsoft

Une des recommandations de l'étude du UNU-Merit est des plus explicite... Elle vise clairement Apple et les liens forts que le fabricant a tissé entre le baladeur iPod et le service de téléchargement iTunes, ainsi, que Microsoft avec son écosystème Windows.

«Explorer comment la séparation entre le matériel et le logiciel peut mener à un marché plus compétitif et avec des formes d'expression simple de l'innovation qui ne soient pas favorisées par l'intégration verticale.»