Le japonais NEC a le projet de fabriquer des puces mémoires dont la capacité pourrait éventuellement atteindre un téraoctet.

Le japonais NEC a le projet de fabriquer des puces mémoires dont la capacité pourrait éventuellement atteindre un téraoctet.

Qu'il s'agisse du multimédia, de la 3D, de la vidéo haute définition ou encore de Windows Vista, la mémoire des systèmes est fortement sollicitée et évoluera inexorablement vers des capacités de plus en plus élevées.

La capacité des mémoires vives (RAM) dans les PC ou dans les appareils mobiles comme les téléphones, de 1 à 2 Go aujourd'hui, est déjà insuffisante pour certaines applications, et le deviendra de plus en plus dans un futur proche.

Le conglomérat japonais NEC travaille, avec ses partenaires fondeurs Elpida et Oki, à un projet de puce mémoire en technologie 45 nanomètres, qui associerait 8 composants sur une même puce, et permettrait en théorie d'atteindre à terme le téraoctet, soit 1024 Go.

Dans un premier temps, mais sans encore prévoir de date, NEC prévoit des puces de 2 Go, plutôt destinées au marché des mobiles. Puis des puces de 10 Go, très certainement dans quelques années.

Si on ne peut pas parler réellement de révolution, mais plutôt d'une évolution logique des capacités des semi-conducteurs avec la miniaturisation des gravures à 65 nm (acquise) et 45 nm (à venir), la technologie de NEC pourrait en revanche ouvrir la porte a de nouveaux excès en termes d'applications médias.