Le site Internet de socialisation MySpace a annoncé mardi qu'il allait chercher à identifier et à interdire l'accès à son site aux personnes inculpées pour des délits à caractère sexuel.

Le site Internet de socialisation MySpace a annoncé mardi qu'il allait chercher à identifier et à interdire l'accès à son site aux personnes inculpées pour des délits à caractère sexuel.

Le site a prévu de s'allier avec la société Sentinel Tech Holding Corp, spécialisée dans la recherche et la vérification de fichiers.

Les deux sociétés vont mettre au point une technologie, baptisée Sentinel Safe, qui sera opérationnelle à partir de janvier.

Quelque 550 000 personnes condamnées aux États-Unis pour des infractions sexuelles sont répertoriées sur un site du ministère de la Justice (www.nsopr.gov) qui permet de consulter gratuitement leurs fiches en faisant une simple recherche par nom, ville, Etat ou code postal. Sentinel Safe aura accès à ce site ainsi qu'à des bases de données locales.

Plutôt réservé aux adolescents, MySpace est un site de socialisation (social networking en anglais) au mode d'emploi simple. On y ouvre gratuitement sa page personnelle, pour parler de soi, ses goûts, ses coups de coeur.

Les autres membres, séduits par une photo ou des affinités communes, cherchent le contact. Leur tentative sera acceptée ou repoussée. Le réseau se crée progressivement. Selon les détracteurs de MySpace, des pédophiles pourraient chercher à profiter du réseau pour séduire des adolescents.

«Nous sommes résolus à maintenir les délinquants sexuels hors de MySpace», a affirmé le responsable de la sécurité de ce site, Hemanshu Nigam.