L'industrie canadienne de la téléphonie sans fil a de l'espace pour croître dans le domaine de la transmission de données pour les entreprises et les consommateurs, a estimé mardi le président de Rogers Communications, Nadir Mohamed.

L'industrie canadienne de la téléphonie sans fil a de l'espace pour croître dans le domaine de la transmission de données pour les entreprises et les consommateurs, a estimé mardi le président de Rogers Communications, Nadir Mohamed.

L'homme d'affaires participait à une conférence sur les médias et les télécommunications organisée par BMO Marché des capitaux. A son avis, seulement 5 pour cent des clients potentiels des services de messagerie sans fil comme Blackberry en profitent déjà.

«Il y a beaucoup de place pour les services de courrier électronique et d'autres applications chez les clients d'affaires, tandis que pour les consommateurs, la croissance provient surtout du SMS», a-t-il expliqué.

Très populaire dans certains pays d'Europe, le SMS ou «Short Message Service» permet d'envoyer de courts textes au moyen d'un téléphone cellulaire ordinaire.

De l'avis de M. Mohamed, il faudra toutefois encore du temps avant que la transmission d'image vidéo se répande et contribue aux revenus de manière significative. Pour l'instant, il s'agit plutôt de faire connaître nos marques, a-t-il insisté.

Si l'on se fie à son concurrent Louis Audet, de Cogeco, les consommateurs qui espèrent une diminution des prix seront déçus. Les tarifs vont grimper avec le temps, a-t-il soutenu.