L'objectif est de limiter les risques de contamination en suivant les échantillons marqués d'une étiquette (tag) à la trace.

L'objectif est de limiter les risques de contamination en suivant les échantillons marqués d'une étiquette (tag) à la trace.

Qui ne se souvient pas de l'affaire du sang contaminé, dénoncée par une journaliste française en 1991, et qui a inquiété les politiques lors du procès qui s'est déroulé en 1999.

Depuis, les dons du sang sont un peu au ralenti, et la crainte des donneurs est bien réelle alors que les méthodes de prélèvement ont pourtant évolué.

En Grande-Bretagne, des chercheurs considèrent que la RFID (Radio Frequency Identification) pourrait être utilisée pour augmenter le niveau de sécurité des transfusions. Notamment en ce qui concerne l'identification des groupes sanguins. Rappelons qu'une erreur lors d'une transfusion peut avoir de graves conséquences et même être fatale.

Pour cette raison le NHS (National Health Service) cherche à mettre au point un système utilisant cette technologie. Pour cela, il est actuellement en discussion avec plusieurs sociétés pour mettre en place une spécification permettant l'utilisation de la norme RFID pour le suivi des échantillons de sang.

Une opération qui va servir de pilote devrait commencer pour le mois de mars 2007. Cette dernière va tester et développer les critères nécessaires pour le «suivi» du sang. Un financement public devrait être dégagé rapidement et mis au service des chercheurs.

Selon les spécialistes de la RFID, cette technologie est idéale pour ce type d'application. L'utilisation d'un code-barre et d'un lecteur pour identifier des échantillons est d'ailleurs également en cours d'expérimentation au CHU de NICE3.

En Grande-Bretagne, entre 1996 et 2004, cinq patients sont morts suite à une mauvaise transfusion et une incompatibilité sanguine.