La banque virtuelle ING Direct renforce les mesures de sécurité sur son site Web, de manière à couper l'herbe sous le pied des fraudeurs.

La banque virtuelle ING Direct renforce les mesures de sécurité sur son site Web, de manière à couper l'herbe sous le pied des fraudeurs.

Depuis un peu plus d'une semaine, les clients de la banque peuvent personnaliser la procédure pour consulter leurs comptes sur le Web.

Afin d'être certains que le site sur lequel ils sont connectés est bel et bien celui d'ING Direct, la banque leur propose de choisir une phrase et une image personnalisées, qui apparaissent une fois qu'ils ont entré leur numéro de compte.

Si l'image et la phrase ne correspondent pas à celles choisies par l'internaute, c'est qu'il s'agit d'une tentative d'hameçonnage et qu'il ne doit pas entrer son NIP.

L'internaute a également la possibilité d'enregistrer l'ordinateur qu'il utilise le plus souvent auprès d'ING Direct. Lorsqu'il tentera de se connecter à son compte à partir d'un autre ordinateur, la banque lui demandera de répondre à une question (par exemple: dans quelle ville travaillez-vous?) afin de vérifier qu'il s'agit de la bonne personne.

«C'est une manière de communiquer dans les deux sens, dit Ben DeCastro, porte-parole d'ING Direct. Nous nous présentons aux internautes. Souvent, avec l'hameçonnage, le faux site Web ressemblera au nôtre. Mais nous nous identifions à l'internaute avec l'image et la phrase. Ça apporte davantage de sécurité à nos clients et à nous.»

ING Direct dit avoir instauré ces nouvelles mesures pour rester à jour en matière de sécurité. Mais selon le porte-parole de la banque virtuelle, celle-ci n'aurait jamais été victime de tentatives d'hameçonnage.

«C'est peut-être parce que nous ne sommes présents que depuis neuf ans, avance Ben DeCastro. Mais à ce que je sache, nous n'avons jamais été victimes des fraudeurs.»

Les clients d'ING Direct ont encore la possibilité de se connecter sur le site de la banque de la manière traditionnelle, soit en entrant simplement leur numéro de compte et leur NIP.

«En ce moment nous laissons le choix aux clients. Nous n'allons pas les forcer à l'utiliser», dit Ben DeCastro, tout en admettant qu'on «ne sait jamais ce que réserve le futur» et que ça pourrait devenir obligatoire.

Selon lui, près de 40 000 clients canadiens se sont déjà inscrits à la nouvelle procédure d'accès sécurisé, une semaine après sa mise en fonction.

ING Canada compte 1,3 millions de clients.